Conséquences et reconstruction

Alors que CORMELLES est libérée, MM. OBLIN, ADELINE et DORION y retournent afin de « constater l’état de la commune et ainsi donner des renseignements aux Cormellois ». M. DORION énonce alors ceci : « Petit à petit, tout le monde est rentré, constatant l’état des maisons dévastées, incendiées, sinistrées. La nôtre avait été touchée par un obus sur un pan de mur de la chambre. ».

Le témoignage de Mme OBLIN ajoute qu’ : « A notre retour sur CORMELLES, nous avons constaté que les maisons de mon beau-frère et de mes beaux-parents étaient restées debout. Notre ferme elle, a été complètement détruite. ».

Mlle QUESNOT constate que : « la maison n’avait pas été détruite, mais bien endommagée. Il y avait plusieurs trous dans les murs. »

Le retour des habitants de CORMELLES débute en septembre 1944, et l’ensemble de la population regagne la commune en octobre. Cependant, les dégâts importants contraignent les résidents à cohabiter dans les fermes et dans les grandes propriétés en attendant la reconstruction de leurs maisons.

Malgré les défis du déminage et de la reconstruction, la population se met au travail comme le précise M. Henri JAMET dans son témoignage : « A cette époque, tout le monde faisait le même métier : Terrassier. Il y avait tellement à déblayer. » CORMELLES voit alors renaître un village qui fut dévasté à hauteur de 60 %.

Il est encore possible de voir les stigmates de cette époque, notamment sur le mur, au-dessus d’un des monuments commémoratifs de CORMELLES.

À Cormelles : Château de la Guérinière

8 août 1944 à Cormelles : Château de la Guérinière bombardé